J.S. Held publie ses perspectives sur les risques et les opportunités qui devraient avoir un impact sur les organisations en 2025
En savoir plusEn raison des mesures sanitaires telles que le port du masque/protection du visage, de la distanciation sociale, de la limitation des réunions et des déplacements, l'expérience sur le lieu de travail est différente de celle qu'elle était voilà quelques mois. Les règles sociales et les opérations commerciales ne sont sans doute pas les seuls changements que nous rencontrons, même si la société retrouve un environnement de travail « physique ». Les périodes de faible activité de construction peuvent présenter des dangers, comme l'apparition de moisissures et de bactérie, ainsi qu'une dégradation des structures.
Dans cet article, nous évoquons les éléments biologiques à prendre en compte pour la réouverture de bâtiments, notamment les usines, les bureaux et les écoles.
Les tempêtes du printemps et de l'été ont-elles eu un impact sur l'enveloppe des bâtiments ?
Une évaluation visuelle de la façade, la toiture, les plafonds, les murs et les fenêtres d'un bâtiment est utile pour déterminer si un dommage lié à une tempête peut avoir généré l'apparition d'humidité, créant des moisissures et/ou des dégradations des structures. Il est important d'inspecter l'extérieur pour voir si la chute d'arbres, les vents ou la grêle ont pu créer des dommages. De plus, l'intérieur doit être inspecté pour vérifier la présence de souillure d'eau, de verre brisé et de substrats délaminés.
Le chauffage, la ventilation et l'air conditionné (CVC) du bâtiment ont-ils fonctionné normalement ou ont-ils été coupés ou mis en mode « bas » avant la fermeture ou le fonctionnement réduit ?
Si la circulation de l'air ou le contrôle de température du bâtiment a été limité pendant la fermeture ou l'occupation réduite, il ne serait pas surprenant de découvrir la présence de moisissures. Ces types d'événements, souvent appelés « syndrome de cottage », sont créés par la condensation du point de rosée et l'absorption de la vapeur d'eau de l'air qui est le résultat d'un manque de circulation de l'air. Ces espèces proliférant rapidement peuvent apparaître en cas d'humidité de l'air basse ou au niveau de l'humidité des surfaces, produisant souvent une odeur de moisi commune et familière. Ces espèces de moisissures se retrouvent souvent dans les placards, les angles ou sur les murs extérieurs couverts de meubles.
En raison de la possibilité de moisissure et de prolifération bactérienne, il est important de déterminer si les systèmes CVC nécessitent un nettoyage des conduits ou des changements de filtre avant de rouvrir et de revenir à une occupation normale. Certains indicateurs révélateurs de risque peuvent inclure la condensation dans les conduits ou sur les serpentins, et en particulier l'eau stagnante dans les bacs à condensats. Une condensation persistante peut conduire à l'apparition de moisissures, alors que les eaux stagnantes génèrent une croissance bactérienne. Prendre des mesures appropriées pour inspecter et nettoyer les systèmes CVC peut réduire considérablement le risque de propager un danger à travers le système et mettre en danger les personnes qui reviennent.
Pendant la période d'absence, le système d'eau du bâtiment a-t-il fonctionné ou été traité ?
L'eau stagnante et les fonds des conduites d'alimentation d'eau peuvent entraîner des biofilms et une croissance bactérienne comme les légionelles (la cause de la maladie du légionnaire). Une évaluation du système d'eau ou une hyperchloration est recommandée ; cependant, il convient de noter que les biofilms tenaces nécessitent souvent plusieurs traitements.
Une occupation réduite et/ou la fermeture d'un bâtiment ou usine peuvent avoir des conséquences importantes comme la dégradation et la prolifération bactérienne d'un bâtiment, ces deux événements pouvant avoir des effets sur la santé des personnes de retour. Dans le cadre de votre programme de réintégration des bureaux après le COVID-19 ou lors de la réouverture d'un bâtiment après une fermeture prolongée ou une utilisation réduite, assurez-vous au préalable de vérifier ces points de danger et si nécessaire, de mener une inspection précise, de nettoyer et de prendre d'autres mesures appropriées avant la réouverture.
Nous souhaiterions remercier Bill Zoeller dont les connaissances et l'expertise ont grandement contribué à cette recherche.
Bill Zoeller supervise la gamme de service de la branche réclamations, matériaux et qualité de l'air intérieur au sein du cabinet Environnement, santé et sécurité de J.S. Held. Bill est diplômé de l'Université du Wisconsin La Crosse et possède une licence en microbiologie et en sciences biomédicales. Il possède plus de vingt ans d'expérience en matière d'hygiène industrielle dans la conception de projet et l'évaluation de remédiations après des catastrophes telles que des dégâts des eaux, des dommages microbiens, des incendies. Il gère aussi des évaluations matérielles et des dossiers liés à la pollution. Bill a acquis une vaste expérience dans divers projets, allant du secteur résidentiel à de grands et complexes projets de plusieurs millions de dollars dans les secteurs de la fabrication, des services de santé, de l'éducation, de la production agroalimentaire et des immeubles collectifs.
Vous pouvez contacter Bill à l'adresse [e-mail protégé] ou au +1 920 442 4195.
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